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Le temps qui court

3 mars 2014

Un an déjà

Ma fille vient de souffler sa première bougie d’anniversaire. Un an, déjà. Je la revois pourtant hier, minuscule petite poupée fripée dans son landau de maternité, alors que notre grande aventure de parent ne faisait que commencer.

Ces douze mois ont passé étonnamment vite, mais en regardant le chemin parcouru par ce petit bout de femme haute comme trois pommes, je mesure pourtant l’ampleur des progrès et de l’apprentissage qu’elle a déjà réalisés.

 

N’importe quel parent vous le dira : c’est un grand bonheur de voir son enfant progresser et franchir les étapes une à une. Les premiers sourires, les gazouillis si mignons, la technique du roulé-boulé sur le tapis d’éveil pour parvenir à se déplacer de cinquante centimètres, la première cuillérée de purée, la maîtrise parfaite du quatre pattes pour arpenter tout l’appartement, le joli « maman » plus ou moins bien articulé, les pas chancelants de bébé faon sur ses deux jambes…

 

Fiers comme des poux lorsque notre progéniture chérie passe au niveau supérieur du grand jeu de la vie, on informe la famille, les amis, parfois les collègues. On se vante, on compare avec les autres bébés : « Ah oui, le tien, il a marché à 19 mois seulement… ? », ou on joue les faux modestes : « La mienne, elle mange de tout, elle est vraiment pas compliquée, c’est fou ! ».

Arrêt sur images ?

Rien de plus normal, donc, que de s’enthousiasmer des progrès et de l’évolution naturelle de sa marmaille. Et pourtant, bien souvent, j’aimerais avoir le pouvoir magique de faire « Arrêt du temps », pour profiter encore un peu de ces instants qui ne dureront pas.  Demain, donner un biberon à ma fille sera de l’histoire ancienne. Demain, la bercer dans mes bras pendant de longues minutes pour l’aider à s’endormir lui semblera inutile. Demain, c’est elle qui choisira la couleur de son t-shirt ou de sa jupe, et tant pis si je juge, moi, que le rose jure vraiment avec le jaune.

 

Certains notent dans un carnet toutes les premières fois de leur enfant. Premier mot, première bêtise, première mèche de cheveux coupée… Je me dis qu’il faudrait faire de même pour les dernières fois aussi, même si on ne sait jamais trop bien à l’avance quand elles auront lieu. Dernière fois que tu portes ce pyjama rayé, dernière fois que tu réclames un biberon, dernière fois que tu me laisses choisir à ta place ta tenue pour l’école.

Ecrire pour ne pas oublier

Le temps défile si vite qu’on aurait intérêt à consigner tout cela par écrit, au fur et à mesure, pour pouvoir s’y replonger avec délice quand la nostalgie nous prend, et partager plus tard ces doux souvenirs avec nos chères têtes blondes.

 

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