« Il faut avec les mots de tout le monde écrire comme personne. » Colette
Oui, il faut trouver les mots justes, il faut chercher le ton approprié, les tournures de phrase intelligentes. Il faut veiller au rythme, à la musicalité d’un texte.
Il faut imaginer ce texte lu à voix haute, il faut se mettre à la place du lecteur pour ressentir une émotion.
Ecrire un livre est un métier.
Chaque livre a besoin de sa plume… et c’est notre savoir-faire de choisir les meilleures !
Plumes pour livre d’entreprise
Les biographes
Les biographes Porte-plume répondent à trois critères : ils ont le sens de l’écoute avec bienveillance et empathie, ils ont l’art du questionnement pour aider à faire ressurgir les souvenirs, et évidemment ils ont une belle plume capable de mettre en mots des récits. Nous demandons à nos biographes de toujours conserver le phrasé des personnes et d’adopter le « je » pour qu’on puisse entendre la personne qui se raconte à travers sa biographie. Parfois, il est intéressant de faire appel à un biographe pour rédiger un livre d’entreprise.
Les romanciers
Ce sont des artistes. De véritables écrivains qui ont à la fois un style littéraire mais aussi la force créative pour construire des récits selon une structure narrative originale.
J’ai beaucoup d’admiration pour les romanciers.
Evidemment il peut être très judicieux, pour certains livres d’entreprise, de faire le choix audacieux d’une plume experte, celle d’un romancier.
Les journalistes pour livres d’entreprise
Pour la grande majorité de nos livres d’entreprise, nous faisons appel à des journalistes. Comme nous mettons en place des équipes sur-mesure, nous choisissons des plumes spécialistes : journaliste de mode, journaliste spécialisée dans la santé, l’industrie, la finance… Nous avons au fil des années rencontré et collaboré avec des journalistes de talent, toujours à l’écoute et passionnés, qui savent avec leurs plumes percutantes écrire de beaux livres d’entreprise.
Extrait d’un livre d’entreprise
La meilleure manière de juger une plume c’est encore de lire un extrait !
Bonne lecture…
« La flûte aux lèvres, elles sont loin les levures qui donnent au champagne ses bulles d’exception. Loin, car elles sont retirées des bouteilles quelques mois avant leur commercialisation. Pour cela, les Champenois ont trouvé une technique surprenante : le dégorgement à la volée. Bouteille dans une main, pince dans l’autre. Le geste ancestral dure quelques secondes mais il demande une longue expérience.
« Le rituel commence dans la pénombre de la cave. Après une période de repos de six ans minimum, il est temps de rendre au vin sa limpidité en éliminant le dépôt laissé par les levures. Le remuage peut débuter. Perchées sur des tréteaux, les bouteilles commencent leur danse à l’horizontale. Chaque jour, je les tourne d’un huitième de tour. Au passage, je les incline un peu plus pour que le dépôt descende lentement vers le goulot, jusqu’à se coller au bouchon liège. Quand les bouteilles auront atteint la verticale, l’heure du dégorgement aura sonné.
Pas question de gâcher jusqu’à dix semaines de remuage. Il faut aller vite, très vite. Retourner la bouteille d’un geste sûr et la déboucher avant que la bulle d’air n’ait atteint les levures agglutinées dans le goulot. Sous la pression, le dépôt est expulsé dans un bruit sourd. Puis vient l’odeur de la mousse, avant l’ajout d’une liqueur et la pose du bouchon définitif.
Aujourd’hui, un bac à glace permet de dégorger des bouteilles plus vite et sans risque. Bollinger a conservé le dégorgement à la volée pour ses bouteilles millésimées. Autant dire que je n’ai pas droit à l’erreur. Si le dépôt est agité, le vin devient ‘’bleu’’ car il n’est plus limpide. Pire, un mauvais geste et la bouteille se brise. Je me souviens de mon premier dégorgement à la volée. J’avais dix-sept ou dix-huit ans. Mon père, dégorgeur avant moi, me chaperonnait. Depuis, j’ai gagné en assurance mais le geste m’apporte toujours un peu d’adrénaline et de fierté. »